Inka Trail au Machu Picchu

Inka Trail au Machu Picchu

Nous voilà à Cuzco, jolie ville pleine de touristes avides de découvrir les richesses incas. Pour nous, la découverte du Machu Picchu ne se fera qu’après quatre jours de marche sur le fameux chemin des Incas – l’Inka Trail. Je suis un peu anxieuse : on dit que ce trek est si difficile ! Mais avant de passer au plus spectaculaire des sites incas, attardons-nous sur les sites moins connus des environs de Cuzco.

Saqsaywaman, Qenqo, Tambomachay et Puka Pukara

Perou - Cuzco - SaqsaywamanCes quatre sites peuvent se visiter en une demi-journée avec un seul et unique ticket. Il est plutôt conseillé de s’y rendre avant l’excursion au Machu Picchu, histoire de se mettre dans l’ambiance et pour éviter d’être déçu. Saqsaywaman est le plus grand et le plus beau ! Surplombant la ville de Cuzco qui a été construite selon la forme du corps d’un puma, il en représente la tête. Deux rangées de murailles en zigzag forment les dents. Qenqo était un spacieux site de sacrifice. On y retiendra les canaux en zigzag et un autel taillé dans le roc. Tambomachay est un lieu sacré en l’honneur de l’eau, bien si précieux pour les Incas. On y découvre une longue muraille terminée par un enchaînement de fontaines. Et Puka Pukara, le «fort rouge», était formé de 3 plateformes à vocation commerciale. Sans guide, les pierres ne révèlent malheureusement pas grand-chose et mis à part un panneau sommaire à l’entrée, aucune explication n’est fournie sur les sites.

Préparatifs avant l’Inka Trail

Perou - Cuzco - Plaza de ArmasL’agence que nous avons choisie oblige les randonneurs à arriver à Cuzco au moins 2 jours à l’avance de manière à prendre le temps de bien s’acclimater, et, alors qu’on avait peur de s’ennuyer, les jours passeront tout compte fait à vive allure. En effet, nous nous remettons progressivement de nos 17 heures de bus chaotiques depuis Nazca et pour ajouter à notre malaise, nous sommes tous les deux un peu patraques : pendant les jours qui précèderont le départ, on ne saura plus quoi avaler pour ménager notre estomac… Ainsi affaiblis, on se demande comment résister à l’excursion qui nous attend. Heureusement, on prend l’avis d’un médecin suffisamment à temps et après avoir identifié la vilaine Salmonelle, les médicaments nous remettront d’aplomb de justesse pour le jour J.

Perou - Cusco - Place des armesNous passons notre première nuit à Cuzco dans un hôtel glacial, avec une douche à peine tiède. Dès le lendemain, nous nous mettons en quête d’un logement plus confortable puis nous commençons à explorer la ville. L’habituelle Place des Armes est particulièrement belle avec l’Inca doré en son centre. Nous traversons la rue Loreto où se dressent encore les murs des Incas, en pierres bien incrustées les unes dans les autres et, au fond d’une rue commerçante, la fameuse pierre aux 12 angles. Les Conquistadors avaient décidé de détruire toute trace de cette civilisation mais les murs étaient tellement résistants qu’il leur a fallu construire par-dessus ! Plus tard, les constructions incas ont même résisté aux tremblements de terre, alors que celles des Espagnols se sont toutes effondrées !

Perou - Cuzco - Rue LoretoSur les conseils de notre cousine Cheri, nous nous équipons de bâtons de marche et, par crainte du froid dans les montagnes, nous achetons bonnet et chaussettes en laine. Pour le bonnet, j’ai pu trouver quelque chose de mettable même après le Pérou – malgré tout, Murvin n’en a pas voulu – en revanche, pour les chaussettes, on n’a pu échapper aux dessins de lama !

La veille du départ, nous assistons à une petite réunion avec notre futur guide, Erik. Il revient tout juste du même trek ! Mais il ne semble nullement fatigué ! Il nous explique l’itinéraire des quatre jours avec précision et répond minutieusement à toutes nos questions. Nous ne serons que quatre touristes : deux jeunes Canadiens de 18 ans et nous deux. C’est une chance car les autres groupes sont quatre fois plus nombreux ! Mais ce ne sont pas moins de six porteurs qui nous accompagnent pour porter les tentes et tout le nécessaire pour la cuisine. Nous avons également regroupé en un article, tout ce qu’il faut emporter pour le chemin de l’inca.

Sans vous faire attendre quatre jours, voici l’arrivée au Machu Picchu.

Jour 1 : Easy

Perou - Camino InkaLe rendez-vous est fixé à 5h30 du matin. Une longue route nous attend jusqu’à Piscacucho, début du trek, aussi appelé le kilomètre 82. Nous nous arrêtons à Urubamba vers 7h30 pour le petit déjeuner puis à Ollantaytambo pour récupérer les porteurs. Murvin est équipé de son gros sac de voyage contenant les affaires « volumineuses », tandis que je porte un petit, avec les « lourdes ». Cependant, on a eu l’occasion de les peser ensuite : il a quand même 14 kg sur le dos, tandis que je n’en transporte que 8 ! Avec les deux tapis de sol prêtés par l’agence de chaque côté de son sac, il est chargé comme un baudet ! Pourtant, honneur à lui, il ne se plaindra pas une seule fois…

En revanche, on se rend vite compte de la difficulté du travail des porteurs. Avec chacun 25 kg sur le dos (charge maximale autorisée de nos jours), maintenus dans de grands sacs en toile de jute à l’aide de sangles cousues à même le sac, on les voit courir devant nous ! Erik nous explique qu’ils sont pressés d’arriver à temps pour préparer le repas, qui doit être prêt à l’arrivée des randonneurs. Certains sont en sandales. Murvin m’apprend alors qu’il n’a pas choisi notre agence au hasard. Celle-ci coûtait certes un peu plus cher, mais prenait soin de l’équipement adéquat des porteurs (des chaussures de rando et un vrai sac) et expliquait clairement comment était réparti l’argent.Perou - Camino del inca

Nous nous plions aux formalités d’entrée sur le chemin, puis « vamos Amigos », c’est parti pour 43 kilomètres ! Après avoir traversé le pont, le sentier grimpe raisonnablement – ce n’est que le début ! – longeant la rivière Urubamba et offrant une superbe vue sur le mont Veronica. Le guide avance vite, ce qui me pousse à forcer mon allure habituelle. Plus nous avançons, plus nous nous débarrassons de nos couches excédentaires enfilées par crainte du froid. Au contrairePerou - Inka Trail - Llactapata, il fait très beau et très chaud ! Enfin, nous apercevons nos premières ruines incas, au loin, puis un site bien plus grand et préservé, Llactapata, signifiant « ville de terrasses ». C’est l’occasion d’une pause cultuelle. Erik nous explique que le site n’a pas été installé au hasard : il se trouve exactement à la confluence entre trois vallées, lieu idéal pour surveiller et contrôler les allers et venues de la population. Il nous montre aussi un autre chemin menant au Machu Picchu en 6 heures seulement ! Il était utilisé par les commerçants alors que celui que nous empruntons était celui des pèlerinages. Nous apprendrons également que le si grand savoir des Incas en divers domaines est simplement issu de l’accumulation des connaissances de chacun des peuples qu’ils ont envahis. En effet, c’est plus astucieux que de détruire tout ce que les autres ont inventé !

Perou - Flamme au gazAprès 2h30 de marche, c’est déjà l’heure du repas. La tente de la « salle à manger » est dressée, la table est mise, des bacs d’eau fraiche et du savon nous sont tendus pour nous laver les mains et comble du luxe, nous recevons chacun une assiette bien présentée et délicieuse ! Nous sommes tous extrêmement étonnés de la qualité du repas, préparé rapidement et avec un minimum d’ustensiles.

Nous reprenons ensuite notre route et atteignons le campement à Wayllabamba avant 17h. Il faut se dépêcher de préparer les lits car la nuit va bientôt tomber. Nous avons droit à un bon goûter : maté de coca, biscuits et pop corn maison. On enchaîne vers 19h sur le dîner et à 20h30, nous sommes tous au lit !

Jour 2 : The ChallengePerou - Dead woman's pass

On se fait réveiller vers 6h avec du thé et un bac d’eau chaude pour une toilette superficielle. Le petit déjeuner est copieux : pain grillé, confiture, pancake et porridge de quinoa. Il faut faire le plein d’énergie car c’est LE jour le plus dur du trek : 1200 mètres de dénivelé !

Perou - Inka Trail - Day TwoEn effet, la côte commence immédiatement et ne se terminera que 3 heures plus tard. A 10h30, le cuisinier nous a préparé une petite collation avant d’attaquer la dernière ligne droite, le Dead Woman’s Pass, à 4200 mètres d’altitude ! Nous calons ensuite consciencieusement nos feuilles de coca entre la joue et la gencive et c’est parti ! Le soleil ne nous épargne pas, ce qui ajoute à la difficulté de l’exercice. Il est drôle de comparer les techniques de chacun : tandis que nous avançons à un rythme régulier, ménageant des pauses, d’autres randonneurs nous dépassent à vive allure mais on les retrouve quelques mètres plus haut, affalés en flanc de falaise et crachant leurs poumons ! Puis ils recommencent! Nous atteignons enfin le sommet, avec, en guise de récompense, une vue magnifique sur les montagnes alentour.Perou - Dead woman s pass

Puis il faut descendre l’autre versant, durant 2 heures, ce qui n’est finalement pas plus facile. Nous allongeons nos bâtons, qui nous sont tout aussi utiles qu’en montée – merci Cheri !

Le camp nous attend en bas, au fond de la vallée Pacaymayo, et comme la matinée fut longue et difficile, on a droit à notre après-midi. Une rivière coule juste à côté de notre tente. On est tenté d’y plonger nos pieds meurtris, mais l’eau est glaciale. Tout est question d’habitude, car Erik nous assure que des touristes néo-zélandais s’y sont baignés tous nus… une bière à la main !

Jour 3 : Unforgettable

Perou - Inka Trail - RunkuracayCe jour-ci se caractérise par ses nombreux sites incas et la diversité de ses paysages. A nouveau, la matinée débute par une ascension. Un premier site inca, Runkuracay, en forme de croissant, nous offre l’occasion d’une pause à mi-pente. Une fois encore, c’est un point de surveillance entre deux vallées et seules quelques personnes y vivaient. Nous continuons de monter, via une série d’escaliers raides, apercevant deux lacs, puis nous gravissons notre dernière passe de la journée, l’Abra de Runkuracay pass à 4000 mètres. Perou - Lac de RunkuracayErik nous propose un petit rituel traditionnel : au sommet, il forme un petit monticule de pierres et, chacun muni d’une feuille de coca, nous la coinçons sur la pyramide, en faisant un vœu. « Pas question de ne penser qu’à soi », nous prévient-il, « c’est le moment de songer à l’humanité toute entière, à la Terre qui se dégrade ». Je fais le vœu d’une énergie propre et économique, nous débarrassant à jamais de notre dépendance au pétrole. La proximité de la nature, si belle et si riche, pendant ces nombreuses heures de marche, nous laisse le loisir de penser à toutes sortes de choses, de réfléchir sur soi mais aussi sur notre comportement vis-à-vis de notre Terre… Puisse-t-on y penser encore aussi fort lors de notre retour à la civilisation ! Perou - Rituel Runkuracay

La descente nous mène à un site inca différent des autres, Sayaqmarka. Bien plus grand, il servait de lieu d’échange de denrées venues de vallées opposées. D’un côté du maïs, du riz, du café, des feuilles de coca, de l’autre des fruits et des légumes. Un système perfectionné d’aqueduc y apportait l’eau des glaciers. Ensuite, pour rejoindre le lieu de déjeuner, Chaquiqocha, nous traversons une forêt de jungle avec des arbres immenses et de longues lianes. Puis nous passons dans la cloudforest, dont la mousse joue le rôle de distributrice d’eau, absorbant l’humidité qu’elle restitue ensuite aux plantes voisines. Une partie du chemin a été refaite par le gouvernement, plus « paresseux » que les incas, selon Erik : en effet, les pierres ne sont pas agencées aussi régulièrement et le rendu est plus chaotique !

Nous entrons ensuite dans la rainforest et apercevons enfin au loin le Machu Picchu, littéralement « Perou - Inka Trail - Phuyupatamarcavieille montagne », qui ne ressemble en rien aux photos sur l’on a tous en tête puisque le site du même nom est derrière. Nous découvrons un nouveau site, Phuyupatamarca (la ville des Nuages). S’ensuit une volée d’escaliers interminables, entrecoupée par deux tunnels creusés dans la montagne. En bas, Erik nous propose 2 options : visiter Intipata, aperçu en contrebas, qui rallongera le parcours d’une demi-heure ou rejoindre le campement. Joueurs, nous choisissons tous la première option ! Et nous ne le regretterons pas ! Ce site, aussi appelé Wiñaywayna à cause du campement du même nom basé juste à côté, est le mieux préservé et le plus grand de l’Inka Trail. Accroché à la montagne, il est composé en majorité de terrasses destinées à l’agriculture. Pour éviter que les cultures gèlent la nuit, les incas remplissaient les sillons d’eau, celle-ci absorbant la chaleur de la journée et la redistribuant la nuit. De là, la vue sur la vallée est splendide, les montagnes en face sont tellement grandes qu’on en reste scotché ! On y resterait d’ailleurs bien des heures… Pour couronner le tout, quelques lamas y broutent tranquillement, dont un bébé tout mignon !

C’est notre dernière soirée dans les montagnes, nous sommes tous excités en rêvant à la journée du lendemain ! Et nous ne sommes pas les seuls car d’autres randonneurs nous ont rejoints pour cette ultime étape.Inka Trail - Wiñaywayna - Vallee Urubamba - Day Three

Jour 4 : Unique

Notre dernière nuit est plutôt courte : il nous faut nous lever à 3h30 pour être les premiers devant le poste de contrôle des passeports. En effet, tous les groupes font escale ici et tous veulent être les premiers au Machu Picchu ! A 4h30, nous sommes postés devant la porte. Il fait froid et on doit attendre une heure que les portes s’ouvrent… Une fois l’entrée accordée, c’est la course ! Tout le monde marche vite, certains essaient de dépasser et seuls les plus résistants parviennent à tenir le rythme : 1h de marche dans la jungle jusqu’aux fameuses Monkey Steps, ces marches tellement Perou - Machu picchuhautes qu’il faut s’aider des mains ! J’avais dans l’idée que c’était la dernière épreuve avant le spectacle mais non, en haut des marches, il n’y a rien, à part le sentier, toujours le sentier… qui se met de nouveau à grimper ! Après cet entrainement, je commence à suffoquer de chaud : il me faut retirer parka, polaire, bonnet et foulard, sans m’arrêter pour ne pas me faire rattraper ! Et finalement, dans l’encadrement d’une porte de pierres, je vois Erik qui me fait signe que c’est la fin. Il nous félicite, nous sert dans ses bras et nous apercevons enfin le site du Machu Picchu tant rêvé ! Il est tout petit, vu d’ici ! En effet, nous sommes arrivés par la Porte du Soleil (Inti Punku), qui se situe en hauteur par rapport au site, à ¾ h de marche de là. Il est 6h20, le temps de souffler, de prendre quelques photos et nous voilà de nouveau en route. Erik veut éviter la foule des autres randonneurs qui ne vont pas tarder à arriver. Sur le sentier qui descend au Machu Picchu, nous rencontrons les chanceux qui ont réussi à entrer les premiers sur le site, tout en bas, et qui veulent profiter de la vue d’en haut. Ils sont tous propres, bien habillés et nous donnent une sensation étrange, à Murvin et moi, comme venus d’un autre monde, rien que parce qu’ils n’ont pas vécu comme nous ces 3 jours intenses !!!

Perou - Temple Machu PicchuAvant d’atteindre le site, nous passons devant la tombe de la prêtresse et du chien-guide vers l’au-delà, qui y ont été retrouvés momifiés. Et enfin, le spectacle tant attendu est sous nos yeux ! La montagne que l’on a l’habitude de voir sur les clichés est le Wayna Picchu, « jeune montagne », et derrière nous se dresse le Machu Picchu. Le soleil se lève tout doucement sur les ruines encore en excellent état. Et les touristes commencent à affluer… Avant de commencer la visite, il nous faut stocker nos gros sacs encombrants ainsi que nos bâtons, qui sont interdits sur ce site protégé. Alors que de nombreux sites ont été détruits par les Conquistadors, celui-ci a été épargné car jamais trouvé ! En effet, les Incas en ont eux-mêmes détruit l’accès car c’était probablement le lieu le plus important de tous : université d’apprentissage de l’astronomie, nombreux temples destinés au soleil, à la lune… Le site est ainsi passé dans l’oubli, ne représentant en tout cas plus rien pour les descendants des incas, et fut rapidement recouvert de végétation, le rendant invisible. Ce n’est qu’en 1911 que l’américain Hiram Bingham, historien à la recherche de la cité perdue de Vilcabamba, redécouvrit le site. Il avait vaguement entendu parler de ruines dans les environs et, persuadé que c’était la cité qu’il cherchait, se fit montrer le chemin par un jeune fermier. Aujourd’hui, le site s’affaisse de jour en jour, 1 cm par an, notamment à cause des nombreux touristes. C’est pourquoi l’accès y est limité. Malgré tout, il risque un jour de s’écrouler… Pour éviter de voir disparaitre un tel joyau, des marques sur les murs ont déjà été tracées, de manière à reconstruire le site après l’éboulement !Perou - Site Machu Picchu

Après avoir admiré le site sous tous ses angles, nous avons marché jusqu’au pont des Incas, accroché en grande partie à une falaise abrupte. Intéressant sans être exceptionnel, il nous a surtout éloignés de la foule ! Un bus nous descend ensuite jusqu’à Aguas Calientes, petite ville ne vivant que du tourisme. Après un dernier déjeuner avec Erik et nos compagnons, suivi d’une bonne douche chaude, nous passons l’après-midi à dormir ! Ca faisait quand même 12 heures que nous étions levés !

Perou - Cuzco - Pisco SourDe retour à Cuzco, nous fêtons notre victoire devant un Pisco Sour, boisson péruvienne typique à base d’alcool de raisin, jus de citron vert, sirop de sucre et blanc d’œuf battu : un régal ! Et le lendemain, nous partageons une cuy, un cochon d’Inde cuit longuement au four, avec Camille et Alexandre, nos deux nouveaux compagnons français rencontrés à l’hôtel. Ils ont fait le trajet inverse en arrivant de Bolivie et nous donnent des conseils précieux et des bons plans pour la suite de notre voyage.

Nous gardons tous les deux un souvenir impérissable de cette aventure et finalement surtout des jours qui ont précédé le Machu Picchu. Alors, pour Perou - Cuzco - Cuyceux qui seraient tentés, je vous rassure : ce trek n’est pas si dur ! Voyez que même avec une petite forme, on peut y arriver !!! En revanche, il faut avouer que les jours qui ont suivis, nous avons ressenti une énorme fatigue et des courbatures dans chaque partie du corps, comme si celui-ci, s’étant tu jusque là, osait enfin exprimer tout ce qu’il avait enduré !

Vamos Chicos, direction la Bolivie, en commençant par le spectaculaire lac Titicaca en compagnie du nouvel ami de Murvin !

Perou - Lama

Futurs voyageurs, lisez aussi notre article sur Quoi emporter pour l’Inka Trail au Machu Picchu?

Comments

Commentaires

Partagez cet article

13 Comments

  • Très bel article les amis ! La photo de vous deux de dos observant les montagnes est superbe !
    Ps : j’espère que Murvz aura profité d’être à Cuzco pour faire un groove de l’empereur…

    • Hello! On a surtout marché à Cuzco! Par contre on a voulu regarder Kuzco en Bolivie en streaming. Avec la super connexion qu’on avait, on a pu regarder seulement 7 minutes du film… Au retour, si Emma veut bien me rendre mes DVD 🙂

  • J en ai les larmes aux yeux ; )

    Moi aussi ça reste une expérience unique et magique !

    Gros bisousssss

  • Merci pour ce super partage : je n’arrête pas d’aller sur votre site maintenant que je l’ai découvert!
    J’ai pour projet de partir 5 ou 6 mois en Amérique latine et votre itinéraire me plait bien!!! J’aimerais savoir quel a été votre budget pour cette partie du voyage? Vous estimez qu’il faut combien au minimum? Je rêve de votre Inka trail !
    Merci d’avance pour vos réponses et bonne route!

    • Bonjour Anne-Laure,
      Merci pour ton message qui fait vraiment plaisir à lire!
      Peux-tu nous donner ton itinéraire prévisionnel car ça dépend un peu de ce que tu voudrais absolument faire et nous pourrons te donner toutes les infos que nous avons!
      A très bientôt!
      Murvin

  • Bonjour
    nous partons en Amérique du Sud en 2015 pour 2 mois et demi ….Argentine ,Bolivie(un peu ) et Pérou ….Nous voulons absolument faire le chemin des Incas pour arriver à Machu Pichu…Comme vous…. et votre reportage nous conforte dans notre choix !!!! pouvez vous me donner des renseignements sur l’agence avec laquelle vous avez fait ce treck ?Comment les joindre, où se trouvent ils, quel est le coût du treck,,quand réserver?….etc….d’avance merci beaucoup .
    A bientôt
    Catherine

    • Bonjour Catherine,
      A quel mois comptez-vous voyager en Amérique du Sud et faire le chemin de l’Inca? De notre côté, voici quelques informations concernant l’Inca Trail. Nous avons réserver avec l’agence SAS travel basé à Cuzco. Notre guide s’appelait Eric Bayona et il était vraiment excellent! De toutes façons, vous ne pouvez pas faire ce chemin tout seul, vous devez obligatoirement passer par une agence ou avoir un guide. Nous avions pris contact par internet, assez en avance car le nombre de permis par jour pour le chemin de l’Inca est limité. C’est l’une des seules activités que nous avions réservé en avance dans ce tour du monde car les places restantes diminuaient vite. Nous avions réglé un acompte en mai (pour un trek fin juillet) en payant par carte bleue et le solde deux jours avant à Cuzco. C’est aussi une manière pour eux de nous faire arriver assez en avance à Cuzco afin d’avoir plus d’acclimatation à l’altitude.
      N’oubliez pas de consulter aussi notre retour d’expérience sur ce qu’il faut emporter pour l’Inca Trail!
      Bon voyage!
      Murvin

  • Merci beaucoup Murvin…

    Nous voulons faire le chemin en Avril 2015 …Nous arriverons de Bolivie où nous serons restés quelques temps à une altitude assez élevée,donc normalement pas trop de problèmes d’acclimatation….J’ai lu attentivement votre retour d’expérience …
    Cordialement
    Catherine

    • Avec plaisir. Effectivement la Bolivie c’est une bonne préparation. Sur le chemin de l’Inca, l’altitude max est de 4200 mètres au Dead Woman’s Pass, ce qui est plus ou moins l’altitude de La Paz.
      Bon trek!
      Murvin

  • Super blog !
    A noter qu’avant de faire le Machu Picchu, il faut aussi booker son billet (à cause des quotas) pour le Wayna Picchu. Un vrai défi d’y monter après l’Inka Trail et la montée jusqu’au site. Mais de là-haut la vue sur le site est incroyable !

    • Hello Kevin,
      Merci pour ton message. Effectivement on s’est posé la question de monter le Wayna Picchu, mais comme c’était au début du tour du monde et des treks, on avait des doutes sur nos capacités physiques! Une prochaine fois peut-être, mais cette fois-ci nous emprunterons un autre itinéraire pour rejoindre le Macchu Picchu.
      A bientôt,
      Murvin

  • Bonsoir,

    Super votre blog!

    Combien de budget faut il compter par personne?

    Merci,

    • Salut Ivan! Merci pour ton message.
      il y a quelques années, il fallait compter environ 630 dollars tout compris par personne, incluant les transports depuis Cuzco,l’Inca Trail lui-même (guide, frais d’entrée, nourriture) et une nuit supplémentaire à Aguas Calientes (c’était en option, mais on ne voulait pas repartir tout de suite pour Cuzco! :-).
      Bon voyage!
      Murvin

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *