Informatique et Photo

Un ordinateur en voyage ? Pourquoi faire ?

Concernant l’informatique en tour du monde, voici les principales raisons qui peuvent pousser à s’équiper d’un petit ordinateur pour voyager:

  • Stocker ses données relatives au voyage : factures, billets d’avion, attestation d’assurance, scan des pièces d’identité.
  • Décharger ses photos et vidéos afin de libérer de la place sur les cartes mémoire et pouvoir les traiter, les classer, les partager en cours de route.
  • Alimenter son blog de voyage, se connecter régulièrement aux réseaux sociaux pour partager ou donner des nouvelles aux proches.
  • Avoir accès à internet lorsque toutes les activités ou les logements n’ont pas été prévus à l’avance.
  • Eviter d’attendre son tour dans les cybercafés. De plus, beaucoup de petits hôtels ou auberges de jeunesse proposent le Wi-Fi à leurs clients.
  • Diminuer les chances de ramasser des virus via les clés USB ou lecteur de cartes mémoire introduits dans les ordinateurs communs des cybercafés.
  • Se détendre si l’on a envie de regarder un film ou mettre de la musique !

 

Quel ordinateur pour un tour du monde ?

Il existe des petits ordinateurs, appelés netbooks, qui font souvent 9 ou 10 pouces qui peuvent convenir pour le basique : connexion internet, tenir un journal ou décharger des photos. Le problème de ces petites machines, c’est la puissance du processeur et la limitation en mémoire vive : la plupart de ces netbooks ont 1GB de RAM directement sur la carte mère avec impossibilité d’en installer plus. Le traitement de photos, la visualisation de vidéo, tenir un blog de voyage conséquent peut devenir fastidieux, sans parler du confort d’un tout petit écran.

Dans la catégorie au-dessus entre les netbooks et les laptops classiques (beaucoup plus puissants, munis d’écrans plus grands, mais plus chers et plus lourds…), on trouve les ultrabooks qui sont un bon compromis pour le voyageur.

Ordinateur tour du monde

Le nec plus ultra dans cette gamme reste pour moi le MacBook Air : écran 11.6 pouces, 4 GB de RAM, 1.4 kilos, un design sympa, la qualité Apple. Bref, elle a tout de parfait… sauf le prix et le risque de se le faire voler en voyage ou d’attirer l’attention. Je n’étais pas prêt à mettre près de 1000 euros dans ce produit qui allait subir un an de tour du monde dans des conditions variables.

Mon choix s’est tourné vers un autre ultrabook de la même taille : l’Asus EeePC 1225B équipé de Windows 7, d’un écran 11.6 pouces, de 4GB de RAM, d’un disque dur de 320GB. Il pèse un kilo,  est robuste, a une bonne autonomie (environ 5 heures) et s’emporte glissé dans son sac à dos, avec une petite housse néoprène. Je l’ai acheté en seconde main (6 mois d’ancienneté, garantie encore 2 ans) à 260 euros. Il a été très robuste pendant notre tour du monde, même s’il a pris quelques chocs.

Il a finalement rendu l’âme un an après notre retour, donc on en est plutôt satisfait. Ce modèle se trouvant difficilement maintenant, nous avons opté pour un produit similaire: l’Asus Touch X200M. Je ne suis pas fan de l’écran tactile, mais dans cette gamme, il est maintenant difficile de faire sans. Si jamais il est toujours équipé de Windows 8, pensez à faire la migration gratuite vers Windows 10 avant de partir en tour du monde!

L’appareil photo pour voyager

Nous avions pour le moment un petit appareil photo compact dont on est vraiment très satisfait : le Canon Ixus de 12 MégaPixels. C’est un très bon compact qui nous servira quand il s’agira de rester discret ou dans des conditions hostiles pour les appareils photos (plages, sables et désert, eaux…)

Cependant, je ne voulais pas partir sans un deuxième appareil pour deux raisons :

  • avoir davantage de liberté dans la prise de vue et obtenir de meilleurs clichés.
  • 2 appareils valent mieux qu’un ! Si l’un tombe en panne, il y a toujours une solution de secours.

J’ai commencé à éplucher toute la littérature et à demander des conseils aux amis photographes. Après avoir enfin compris la différence entre un bridge, un compact hybride et un réflex, je me suis décidé pour le choix d’un réflex, le Canon EOS 600D. Petite mise à jour cependant, il existe maintenant un modèle équivalent plus récent, le Canon EOS 750D. Le kit de base se compose de l’objectif 18-55 mm stabilisé et il est souvent en vente avec un deuxième objectif 55-200 mm par exemple. Toujours grâce aux conseils d’amis et photographes (ou les deux), j’ai également acheté l’objectif 18-250 mm stabilisé de chez Sigma pour Canon qui sera très polyvalent. Le but est de changer le moins possible d’objectif afin d’éviter les incrustations de poussière dans les mécanismes de précision. Nous partons donc avec l’objectif Sigma 18-250 mm monté sur l’appareil photo et nous prenons avec nous le 18-55 mm en cas de pépin du premier objectif. Il faut également prendre des batteries supplémentaires à charger dès que vous en avez l’occasion, des cartes mémoires SDHC 32 GB, un pinceau nettoyant pour les objectifs, un filtre UV et un trépied compact.

Côté prix, nous avons payé 450 euros pour le kit Canon 600D + 18-55 mm et 400 euros de plus pour l’objectif Sigma 18-250 mm et un poids total d’un peu plus d’un kilo.

De retour de voyage, j’ai voulu creuser un peu plus les techniques photographiques et j’ai également acheté un objectif à focale fixe qui me permet de faire de beaux portraits ou de faire des photos en basse lumière grâce à sa grande ouverture.

On a également prévu quelques clés USB pour s’envoyer régulièrement des backups de nos photos et vidéos en France, ainsi qu’un petit lecteur de carte mémoire.

Pour savoir si tout ceci a été utile, découvrez nos carnets de voyage tour du monde !

Nota: les liens vers les produits sont des liens affiliés, c’est à dire que je toucherai une petite commission si vous faites un achat. Vous n’êtes pas obligés de cliquer dessus. Cela est cependant sans conséquence sur le prix du produit. Par ailleurs, ces matériels informatique et photo sont ceux que j’ai choisis pour mes voyages et tour du monde. C’est ma propre opinion et analyse indépendante que je vous communique, sans contribution ni contrainte quelconque du vendeur. Qu’on soit clair!