L’argent en tour du monde
La question de la gestion de l’argent n’est pas toujours évidente. Cartes bancaires diverses, traveller’s checks, liquide, commissions de retraits, de paiement, taux de change… bref il faut faire un petit calcul avant de décider ce que l’on met dans son portefeuille.
Tout d’abord, nous avons changé la carte bleue classique en VISA Premier juste avant de payer les billets d’avion tour du monde, afin de bénéficier d’une bonne assurance liée à la carte. Mais attention, cela ne couvre que les 90 premiers jours de déplacement hors du pays de résidence. Au-delà des 90 jours, vous devez souscrire à une assurance complémentaire, si jamais vous décidez de vous assurer bien sûr. La banque nous a offert la cotisation de la VISA Premier la première année : c’est facilement négociable. Cela tombe bien car nous n’avons pas forcément envie de la conserver en revenant en France.
Ensuite, Chloé a pu bénéficier de conditions assez intéressantes avec sa banque. 3 euros/mois et pas de commissions (uniquement les commissions s’appliquant localement) avec un plafond de 500 euros/3 jours. A nouveau, c’est à négocier ! Ce sera donc sa carte qui sera utilisée pour tous les débits. En effet, ma banque est différente et impossible de négocier un taux de commission avec eux. Ma carte servira donc en cas de secours. Il est indispensable de partir avec deux cartes ! Cela nous a servi car plusieurs fois nous n’avons inexplicablement pas pu retirer (dont quelquefois la carte se bloquait car la banque soupçonnait des retraits frauduleux répétitifs dans plusieurs pays d’Amérique du Sud…).
Ensuite nous avions pris environ 600 euros en liquide, que l’on a échangé au Canada et environ 400 dollars cachés un peu partout en cas de problème. Ce qui nous a aussi servi aux Galapagos lorsque nous nous sommes retrouvés sans distributeur sur l’île d’Isabela !
Puis, avec la gestion bancaire par internet, il est facile de se faire des virements entre les comptes de manière à ce que celui rattaché à la carte bancaire soit toujours approvisionné, sans être totalement plein (au cas où on se la ferait voler). D’ailleurs, concernant la perte ou le vol des bagages, nous recommandons de prendre une photo du contenu des sacs et de garder les factures au cas où !
Et les assurances tour du monde?
Concernant les assurances, nous avons finalement opté pour l’assurance AVI International associée au Routard durant les 8 mois au-delà des 90 jours de l’assurance liée à la carte Visa Premier. Cela nous coûte environ 400 euros par personne et ces assurances tour du monde comprennent principalement l’assurance médicale, l’assurance rapatriement et la responsabilité civile à l’étranger qui étaient les trois critères majeurs pour nous, en plus du prix. Vous pouvez faire un peu le tour des grandes assurances pour comparer, mais ce monde est assez obscur je dois dire… Bien entendu, nous connaissons aussi des personnes qui voyagent sans assurance et qui n’ont eu besoin de rien. Tout est une question de tempérament et de chance ! Nous en avons eu vraiment besoin lors d’un épisode de santé difficile au Pérou!
Concernant la partie médicale, consultez également la section liée aux vaccins et la constitution d’une trousse à pharmacie adéquate pour un tour du monde.
