Jungle amazonienne

Jungle amazonienne

La jungle amazonienne ? Dans ma tête, une forêt dense, une chaleur étouffante, des animaux dangereux et des communautés indigènes vivant en autonomie, loin des nouvelles technologies. Je n’avais pas tort sur toute la ligne, mais nous verrons que certaines idées préconçues se sont fait tordre le cou ! Voici le récit de quatre jours, coupés du reste du monde, avec les membres d’une communauté quichua du nom de Chuva Urku.

Tena

C’est de Tena, à l’est de l’Equateur, que nous partirons pour la jungle. On arrive de Latacunga, après avoir emprunté deux bus de plusieurs heures. Nos sacs sur le dos, nous nous rendons directement au bureau de Ricancie afin de finaliser le départ prévu le lendemain. Ricancie, pour les amateurs de sigle, c’est Red Indigena Communidades Alto Napo para la Conviviencia Intercultural y Ecotourismo ! Soit un regroupement d’une dizaine de communautés de la forêt primaire qui ont choisi de vivre du tourisme. Chuva Urku, signifiant les singes de la montagne, est l’une de ces communautés. Son chef, César, est à l’origine du projet. Equateur Jungle - Amazonie - PirogueAprès moultes questions sur les conditions de vie sur place, c’est décidé : nous voyagerons légers, avec seulement nos petits sacs à dos. On n’emportera qu’une tenue de rechange et tant pis si on ne sent pas bon en revenant ! Nous dégustons notre dernier dîner dans la « civilisation », un tilapia fraîchement pêché dans la rivière et des crevettes à la plancha, nos premiers fruits de mer de l’Equateur. La nuit est difficile, sous la chaleur écrasante à laquelle nous n’étions pas habitués. En effet, nous ne sommes plus qu’à 520 mètres, ça nous change de la fraîcheur des montagnes ! La végétation est aussi radicalement différente, déjà tropicale, et les moustiques ont fait leur apparition…

Découverte de l’Amazonie avec Chuva Urku

Il nous faut 45 minutes de 4×4, puis 30 minutes de pirogue et enfin environ 1h30 de marche avant d’atteindre les cabanes de Chuva Urku. La pirogue ressemble tout à fait à celle de Spirou et Fantasio en Palombie, longue, fine, entièrement faite en bois mais la seule différence, c’est qu’elle possède un moteur ! Glissant sur la rivière Arajuno, nous avons tout le loisir de contempler cette forêt dense et luxuriante, dans laquelle nous nous enfoncerons pour en découvrir un peu les secrets. Durant le trajet à pied, Santiago, notre guide, s’arrête régulièrement pour nous présenter des plantes médicinales dont il affirme quantité de vertus. A l’écouter, la forêt regorge de remèdes pour toutes les maladies, même les cancers. A quand une expédition scientifique chez Chuva Urku ? Dans la chaleur accablante, équipés de bottes en caoutchouc qui glissent sur le terrain mouillé et de vêtements couvrants à cause des moustiques, le chemin ne nous semble pas facile. Je me dis qu’il va nous falloir du courage pour affronter la suite du séjour. Cependant, pas de serpent sifflant à nos oreilles ou de grosses araignées grimpant le long de nos jambes ; nous sommes Equateur Jungle Amazonie - Papillonétonnés de ne rencontrer aucun animal. Il faudra que Santiago imite le cri des singes pour qu’on puisse en apercevoir un de loin, sautant d’une branche à l’autre. En revanche, les petites bestioles sont nombreuses : fourmis, papillons et autres insectes volants ou rampants. Le camp nous paraît petit pour abriter une communauté de 100 personnes, mais nous apprendrons plus tard qu’ils ont été obligés de s’installer en ville, pour faciliter l’accès des enfants à l’école. Ils se relaient donc à tour de rôle pour accueillir les étrangers et, comme nous ne sommes que tous les 2, ils ne sont pas venus nombreux. César est là avec sa femme et sa petite-fille, Santiago avec sa 2ème femme (il en a 7, ce qui est courant chez les Quichuas !) et 2 de ses petites-filles. Il y a aussi une jeune fille et trois garçons.

Les cabanes réservées aux chambres sont sommaires mais plutôt bien équipées pour la jungle !Equateur Jungle Amazonie - Habitation Nous avons des lits rudimentaires mais avec tout ce qu’il faut : matelas, draps, couverture, oreiller et moustiquaire. Seule la salle de bains, qui semble ressembler à n’importe quelle autre, n’est pas équipée de l’indispensable : l’eau. En effet, il y a bien un WC, un lavabo mais il ne sert à rien de vouloir tirer la chasse ou d’ouvrir le robinet. C’est un grand seau rempli de l’eau de la rivière qui remplacera l’eau courante. Dans les chambres, il y a des interrupteurs mais… pas d’électricité ! Quel intérêt, alors ? Auraient-ils le projet de l’installer un jour ? Ces questions resteront sans réponse, tout comme d’autres, que nous avons posées, mais dont nous n’avons pas bien compris les réponses… Murvin, pour un débutant en espagnol, se défend très bien. Il comprend presque tout, tandis que moi, presque rien ! Je dois avouer que je n’ai pas pris le temps d’apprendre avant de partir, ne serait-ce que les bases. Il me faudra probablement plusieurs heures de bus à écouter mes leçons enregistrées sur l’ipod et une bonne immersion pour enfin commencer à déchiffrer cette langue nouvelle pour moi.

Equateur Jungle Amazonie - Roi et reineAvant de passer à table, le guide nous tresse une couronne végétale à tous les deux : nous sommes le roi et la reine du jour ! Le repas débute avec l’habituelle sopa, bouillon à base de viande et de morceaux légumes frais, suivie de la même viande servie avec du riz et un petit mélange de légumes. Comme boisson, un sirop d’orange. Nous nous inquiétons sur son origine – est-elle potable ? Mais il ne faudra plus se formaliser car l’eau du bouillon vient déjà de la rivière ! Les jours suivants, la nourriture restera sensiblement la même : poulet ou viande avec du riz ou des pâtes. Dommage, très peu de légumes ! Il n’y a pas de frigo : comment ces denrées périssables sont-elles conservées ? Aucune idée, mais à la fin du séjour, heureusement, ni l’un ni l’autre n’a été malade. Nous garderons tout de même en mémoire la soupe du 2ème jour, lorsque je n’ai pu retenir un fou rire en voyant Murvin en sortir une patte de poulet toutes griffes dehors !

L’après-midi, après une courte pause, nous nous enfonçons à nouveau dans la forêt à la recherche d’une grotte sacrée qui abrite une communauté d’araignées… Je suis rassurée, celles-ci ne sont pas énormes et velues ! Leurs pattes sont immenses mais toutes fines et leur corps minuscule en comparaison. Elles restent immobiles, même sous le faisceau de notre lampe frontale. Malgré tout, on ne s’y attarde pas… Au retour, Santiago nous propose deux options pour la toilette : en « petits morceaux » dans la salle de bain, ou en entier dans la rivière Cuzano ! Nous optons pour la ducha natural, bain bien mérité après ces heures passées à sillonner la forêt, tous collants de sueur. L’eau n’est pas très claire et on craint Equateur Jungle Amazonie - Duche naturalede poser les pieds au fond, mais Santiago – armé de sa machette – et les enfants s’y baignent déjà, alors on oublie nos appréhensions et on plonge aussi ! La soirée se termine sur des légendes quichuas racontées par Santiago et César, à la lueur de la bougie. Nous nous endormons à 21h30, comme des bébés, malgré les bruits de la forêt qui se sont amplifiés depuis que la nuit est tombée. Notre sommeil sera interrompu par un violent orage dans le milieu de la nuit. La pluie, le tonnerre et les éclairs se déchainent. Il sera trop tard quand Murvin me demandera si je n’ai pas laissé nos vêtements de la journée à sécher dehors…

Fabrication d’objets artisanaux

Equateur Jungle Amazonie - Tomato de ArbolLe lendemain, pas de surprise, les vêtements sont à tordre et il leur faudra plusieurs jours pour sécher, car la chaleur qui règne ici est trop humide. Tant pis, on enfile les « propres », réservés initialement pour la soirée après la baignade et pour la nuit. Notre desayuno n’est pas commun, mais très bon : un fruit poché appelé tomato de arbol, une préparation à base de bananes plantain écrasées, un œuf au plat et un pancake sucré-salé. « Il faut bien ça pour affronter la dure journée qui nous attend », nous annonce le guide, mais c’était sans compter sur la pluie, qui, après une accalmie, redouble de plus belle. Elle ne cessera qu’en début d’après-midi. Nous en profitons pour écrire nos aventures et écouter les fabuleuses histoires de Santiago. Il revient sur les mystères de la grotte sacrée de la veille : il est probable que la forêt se venge aujourd’hui de ne pas lui avoir demandé la permission de photographier sa caverne.Equateur Jungle Amazonie - Poisson aile

Pendant ce temps, les trois garçons sont partis à la pêche. Leur butin est constitué de drôles de petits poissons aux nageoires ailées. Certains sont mis à griller sur le feu, d’autres enveloppés dans une grande feuille de yunipanga pour une cuisson plus douce. Nous les mangeons avec du yucca, cuit dans les braises comme des pommes de terre ; c’est délicieux !

Equateur Jungle Amazonie - PiegeL’après-midi est réservé à la création de pièges artisanaux. Santiago en fabrique de différentes sortes, destinés à de petits animaux et, le dernier, placé dans le lit d’un cours d’eau, est un piège à poisson. Equateur Jungle Amazonie - RadeauPour cela, il n’hésite pas à abattre plusieurs arbres, à l’aide de sa machette qui ne le quitte jamais. Les coups sont précis, le savoir-faire indéniable et le résultat bluffant !

Santiago nous montre aussi comment fabriquer des bracelets avec la fibre des plantes et nous confectionne une pirogue miniature. Toujours à la machette !

Randonnée dans la jungle

Equateur Jungle Amazonie - Point de vueUne fois la pluie passée, nous entamons une marche de 5 heures jusqu’au sommet de la montagne, qui nous donnera un superbe point de vue sur la forêt et la rivière Napo. A la machette, Santiago retrace le sentier que l’on devine à peine et, au point culminant, en quelques coups, il dégage la vue. En effet, depuis son dernier passage, la forêt a repris ses droits. Il n’hésite pas à faucher les plantes et à raser plusieurs arbres. Je suis encore une fois sidérée par ce comportement, incompatible selon moi, avec la symbiose qu’il entretient habituellement avec la nature. C’est un mal pour un bien, selon lui : en défrichant ainsi, il permet à des hommes de venir explorer ces endroits fabuleux qui seraient sans doute restés cachés. Révéler ainsi les mystères de la forêt, c’est une façon de la faire vivre. Au fond de moi, je ne peux m’empêcher de penser aux statistiques, chaque année plus critiques, sur le devenir de la forêt amazonienne. Mais l’indien qui vit ici depuis des générations, c’est lui ; je ne peux le juger avec mes idées de citadine écologiste.

Equateur Jungle Amazonie - CeibaNotre chemin croise celui d’un pitalala, aussi connu sous le nom de culebra en espagnol, mais qui ne ressemble en rien aux couleuvres inoffensives du sud de la France. Celle-ci est mortelle ! En cas de morsure, la seule solution pour sauver la victime consiste à aspirer le venin avec sa bouche. Or, Santiago nous affirme qu’après quelques années, le sauveur perd toutes ses dents… Préférant éviter de tels ennuis, il nous dessine sagement un nouveau chemin pour contourner le dangereux reptile.

A nouveau, nous sommes émerveillés par cette forêt dense qui n’en finit pas. Les arbres sont immenses et après la pluie qui s’est abattue la veille, on comprend pourquoi ! Un arbre géant, le Ceiba, retient particulièrement notre attention avec son large tronc ailé qui fait bien 10 mètres de diamètre à la base ! Santiago nous présente aussi l’ayahuasca, la liane aux propriétés hallucinogènes consommée traditionnellement par les chamans pour communiquer avec les esprits. Une autre boisson, la guayusa, très riche en caféine et aux nombreuses propriétés médicinales, est utilisée comme stimulant notamment par les chasseurs.

Animaux de la jungle

Equateur Jungle Amazonie - Toucan

Tout comme le Parc Condor d’Otavalo, ce parc d’animaux rescapés a pour mission de sauver les animaux blessés. Nous qui, lors de nos excursions dans la jungle, n’avions pu qu’observer des traces sur le sol humide, nous étions contents de les voir en vrai ! Un capybara très affectueux, un ocelot (grand chat sauvage) endormi, un jeune crocodile dont nous avons seulement aperçu les yeux qui sortaient de l’eau, des tortues d’eau, des toucans, un papagayo bavard… et à nouveau une foule de plantes médicinales. Santiago, qui a travaillé au parc, connaissait tous les animaux par leurs petits noms !

Adieux et retour à la ville

Pour notre dernière soirée, Santiago veut que nous dansions en costumes traditionnels. Pour cela, nous portons les pagnes en feuilles qu’il a taillés pour nous sur mesure et, une fois la nuit tombée, au rythme des chansons qu’il fredonne, nous reprenons ensemble les pas indiens.

Cet épisode amazonien fut une belle découverte, aussi bien sur le plan environnemental que humain. Nous avons eu la chance d’être seuls avec la communauté, nous permettant ainsi de communiquer davantage avec eux. Merci à Chuva Urku pour ce partage !

Equateur Jungle Amazonie - Soiree

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Commentaires

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17 Comments

  • Coucou les amis!
    Quel plaisir de vous lire! J ai l impression de le vivre avec vous.
    Je suis épatée de Chloé! Comment as tu ose aller dans cette grotte ou vit une communauté d araignées? Et dormir près de tous ces insectes, serpent, . . . Waou! Je ne sais pas si j en aurais été capable.
    En tout cas quelle magnifique aventure vous vivez!

    J ai hâte de lire le récit du Pérou et de la Bolivie. : )

    Gros bisous a vous deux

    • Coucou Steph !
      On ne m’avait pas dit évidemment, avant d’entrer dans la grotte, quel type d’habitants y vivaient !!! Heureusement qu’elles n’étaient pas grosses et velues ! Finalement, on sait que la jungle regorge de bestioles mais comme on les voit rarement, on en a moins peur !
      Pour le Pérou et la Bolivie, il faudra encore un peu de patience…
      Merci pour ton message qui me fait bien plaisir !
      Biz aussi à vous !

  • Je vois qu’on a une nouvelle rédactrice ! bravo Chloé, ta prose est aussi belle que celle du rédacteur en chef, on s’y tromperait !!! quelle belle aventure tu nous as fait partager dans la nature sauvage, qui fut pour vous sûrement un bon lavage de cerveau …

    • C’est vrai qu’on ne voit plus les choses de la même manière après… Mais pour pouvoir conserver cet esprit et ne pas retomber dans la facilité de nos vies civilisées, il faut de gros efforts !

  • Chère petite fée…. je ne te savais pas si bonne comtesse!!!!!
    Ton récit est très vivant; on y est avec toi. Je vois que tu as aussi ce point commun avec Murvin.
    Vivement les beaux!!! iguanes et les otaries des Galápagos.
    Régalez-vous.

    • Ok, c’est le prochain article !!! On y est en ce moment et en effet, on se régale ! Les otaries sont bien plus affectueuses que les animaux de la jungle…

  • Hello les Boodhoo,

    J’ai appris votre départ pour un tour du monde par Anne-Laure.
    Et le jour où je me décide à aller sur votre blog voilà que je tombe sur des photos de la jungle amazonienne.
    Elles m’ont fait penser à ma Guyane natale. La faune, la flore, les fleuves, tout y est!
    Les poissons à nageoires sur-développées ressemblent beaucoup aux atipas guyanais que l’on mange cuits au feu de bois ou à la sauce tomate.
    Bonne continuation dans vos aventures du bout du monde…

    Merci de nous faire partager tous ces magnifiques paysages.

    Bises à tous les 2. Béa

    • On n’a pas eu l’occasion de les goûter en sauce tomate. La prochaine fois, peut-être ? 😉
      Merci de nous suivre et de nous écrire. On apprécie beaucoup de recevoir des messages !
      Bisous à toute la petite famille !!

  • Hello les amoureux du bout du monde! Quel régal, le récit de Chloé: un mix parfait de détails, suspense et humour…. J’aurais voulu voir cette patte de poule griffue sortant du bouillon…. ainsi que vos pas de danse amazoniens, parés d’un pagne… ;-))
    Merci pour ce partage, on voyage avec vous!!

    Bisous amicaux

    Carine

  • Salut les amoureux,

    Je suis retombé sur votre mail d’avant départ et consulte pour la première fois votre blog. Magnifique ! Quel bonheur ce genre de voyage.

    Rien qu’en vous lisant, j’y étais un peu. On part justement au Chili en décembre dans la famille d’un ami et nous avons réservé hier soir le vol interne pour San Pedro du Chili. De là, on fera trois jours dans les laguna et le désert d’Uyuni. Premier voyage de cet ordre avec les enfants. Jules a maintenant dix ans et Manon 8. Je sens qu’ils vont adorer. Dans deux ans, j’ai promis à Jules de partir faire une vrai rando avec lui en montagne, et avec Manon deux ans plus tard. Isabelle est jalouse alors on lui a dit que si elle était sage, elle pourrait venir avec nous.

    Bref, je vais suivre vos aventures avec d’autant plus d’attention. Profitez-bien mais ne vous inquiétez pas, même après le retour, la vie reste magnifique.

    Bises à tous les deux.

    Laurent

  • Bonjour,

    je suis tombée sur votre blog en faisant des recherches sur des séjours en forêt amazonienne en equateur et le séjour que vous avez vécu à l’air vraiment sympa !!
    J’aurai donc quelques questions à ce sujet :
    vous y êtes restés combien de temps et combien cela vous à couté en tout, au total ?

    Merci beaucoup pour ces renseignements !

    Elsa

    • Bonjour Elsa,
      Le prix dépendra au final du nombre de personnes que vous serez. Plus vous êtes nombreux, moins vous paierez. Nous avions eu la chance de n’être que tous les deux dans la jungle. Nous avons payé un total de 393 dollars pour 4 jours tout compris, y compris le transport en canoë sur le fleuve.
      A votre disposition pour plus de renseignements!
      A bientôt,
      Murvin

  • Super merci beaucoup pour cette réponse 🙂
    A bientôt !
    Elsa

  • Bonjour,

    Nous sommes actuellement en Equateur à Cayambe, et je souhaiterai savoir comment avez-vous fait pour faire un trek dans la jungle amazonienne ? J’ai vu au départ de Tena mais êtes-vous passez par agence ?
    De plus, j’ai vu la possibilité d’aller au parc Yasuni ou Cayabeno, en avez vous entendu parlé ?
    Merci de votre réponse
    Léa

    • Bonjour!
      Oui nous sommes passés par l’agence éco-responsable Ricancie gérée par des personnes des communautés quichuas, et qui travaillent donc directement avec les différentes communautés. Nous sommes partis de Tena. Oui bien sûr il y a des possibilités pour d’autres expériences au parc Yasuni et Cayabeno, mais nous n’avons pas vécu celles-ci. Si vous avez pu le faire, n’hésitez pas à partager votre retour d’expérience en commentaire sur ce blog.
      Merci et bon voyage!
      Murvin

  • Bonjour
    Merci pour ce super récit !
    On s’y croirait !
    J’aurai aimé avoir un ordre de prix pour ce séjour dans la communauté.
    Merci beaucoup

    • Bonjour Marie,
      Nous avons payé 46 dollars par personne et par jour. En rajoutant le transport en canoë à l’aller et au retour, cela fait un total de 393 dollars tout compris pour ce séjour.
      A ta disposition si tu as d’autres questions sur ce voyage dans la jungle amazonienne.
      Murvin

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