Destination très prisée des amateurs de ski et snowboard, San Carlos de Bariloche se situe au Nord de la Patagonie argentine. Faisant face au lac Nahuel Huapi que dominent les glaciers de la Cordillère, c’est aussi un lieu où il est bien agréable de se balader.
Du Chili à l’Argentine
Nous n’avions pas prévu de passer originellement par Bariloche car nous comptions rejoindre la Patagonie par le navire cargo Navimag. Malheureusement ce dernier a suspendu sa composante transport de passagers entre Puerto Montt et Puerto Natales depuis le mois précédent notre arrivée. Nous avons donc revu entièrement toute la descente jusqu’à la Terre de Feu. Depuis Osorno, on traverse encore une fois la frontière entre le Chili et l’Argentine. Il neige abondamment alors que nous ne sommes qu’à 1000 mètres d’altitude.
Nous venons tout juste de traverser le 41ème parallèle. C’est justement le nom de l’auberge que l’on a choisie, 41below. On est accueilli par Stefan, d’Allemagne, qui est aussi un voyageur, mais d’un autre type : il fait tous ses trajets en vélo.
Nous logeons dans un dortoir de six qui est assez serré, mais on n’y passera pas trop de temps. Les espaces communs, salle à manger, coin détente et cuisine sont plus conviviaux. La population de l’auberge me rappelle le chalet de Bonascre, pour ceux qui connaissent… Des vêtements et matériel de ski sèchent un peu partout et les groupes se font leur lunch box du midi.
Anja, qui fait aussi partie du staff de l’hôtel est de Suisse, elle travaille ici en échange du logement. Elle nous donne des bons plans, restaurants et rues à visiter et nous conseille aussi l’arrière d’une boutique afin de changer des dollars en pesos argentins au meilleur taux de la ville.
On fait une petite marche le long des berges du lac Nahuel Huapi que dominent quelques pics enneigés faisant partie du parc du même nom. Les quelques rues principales de cette station de sports d’hiver sont animées et très touristiques. On y découvre de belles échoppes artisanales et encore des matés plus beaux les uns que les autres. Comme en Suisse, les chocolateries sont nombreuses. Mamushka est l’une des plus connues.
Le soir, nous dégustons enfin une viande succulente au restaurant Alto el Fuego. Tendre comme du beurre et très goûteuse. La viande argentine tient ici toutes ses promesses!
La table et la gastronomie occupent effectivement une grande place dans ce tour du monde!
Le Parc Llao-Llao et le Cerro Campañero
Un bus nous amène jusqu’au Parc National Nahuel Huapi, dans la zone de Llao-Llao (prononcer Chaw-Chaw). Sur place, des paysages de carte postale. Lacs avec des montagnes en fond, maisons isolées posées sur du gazon bien vert. Nous faisons un petit bout du sentier Chico (longueur totale 27 km) qui se fait normalement à vélo, jusqu’au port.
Puis on reprend le bus pour le Cerro Campañero qui offre une vue sur le lac Nahuel Huapi. Malheureusement, le temps se couvre et il commence même à pleuvoir. On abrège la visite.
Le soir on mange au restaurant végétarien situé à côté de l’auberge, mais la soupe de calebasse insipide et l’assiette composée très basique nous déçoivent. On se console en pensant qu’on aura au moins fait le plein de légumes !
On poursuit notre descente en Patagonie jusque El Calafate, toujours du côté argentin. Ne se lasse-t-on pas de voir des paysages magnifiques qui se succèdent? Non. Et plus on voit les beautés de la nature, plus on a envie de découvrir ses secrets et ce qu’elle a à nous offrir. N’est-ce pas Chloé?
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